En réponse au billet d'Alain Duault publié dans le n°97 de Classica de cet été.
Duault, que l'on croyait naïvement plus subtile et mieux informé, s'offusque auprès du nouveau ministre de l'Education nationale du programme proposé aux élèves de l'option musique. A la pointe de "l'ouverture" sarkozienne, notre cher critique voit péril en la demeure parce que 4 oeuvres d'Hendrix (dont Voodoo Child) figurent parmi les pièces musicales à étudier. Rassurons-le : on peut aimer Hendrix et Bach. La musique dite populaire (pour certains, elle ne paraît exister qu'une fois passée à la moulinette des "classiques"), ce n'est pas sale ! Et décrypter Hendrix (en plus du travail d'orchestration effectué par les Kronos Quartet) c'est effectuer un véritable travail d'analyse technique tout en se plongeant dans le monde passionnant de la contre-culture et de l'expérimentation sonore.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire