mardi 27 mai 2008

(j’assume Babel 5)

la musique sauve de la langue
comme tu buvais la nuit et qu’aucun ciel ne pouvait se comparer
à celui-ci
comme nous ne pouvions reculer le moment de la chute
je lançais ces deux grands cercueils
barques percées qui méprisent l’onde
la parole la parole jusqu’à tuer la langue
la parole jusqu’à la fusion
fusion de cette musique
cette musique-même

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