lundi 22 octobre 2007
samedi 20 octobre 2007
jeudi 18 octobre 2007
Rue de Solférino
Le plus petit des trois ? Le plus dangeureux. J'avais eu tort de le tutoyer du regard. Il m'avait envoyé sa santiag dans la jambe, observant ma réaction l'air satisfait. Il faisait encore jour, rue de Solférino à Billancourt. Lui, m'avertissait. Morgado, n'avait pas même bougé. Non, le teigneux n'était pas son cousin. Entre ! me dit-il, plus agacé par ce contre-temps que par l'agression que je venais de subir.
Le libraire nous prenait pour des voleurs, mais nous avions l'habitude de venir là, attendant Paco qui tardait toujours à choisir les bonnes chaussures de foot. Le vieux ajustait ses lunettes et ne nous laissait pas lever les yeux vers les Playboys. Alors, il ne restait qu'à toucher, à peine, Best (pour Morgado) ou Télépoche (pour moi). Les lire aurait fait bondir le vieux. Vous les achetez, cette fois !
Paco sortait enfin et nous pouvions quitter l'endroit sans même devoir approcher de la caisse.
ce sont des miniatures
champs vastes où hommes et animaux débattent seuls
agitant une patrie vaine
de corps rompus, miliciens
à rebours du végétal.
le jour se retire
alors ?
alors leurs yeux contours du monde
hantent la profusion
ce sont des miniatures
leur matière est moins
la vague qui entoure l'océan
roulant sa lame mure
berçant la goutte
roulant sa lame mure
berçant la goutte
arrachant la tendresse
y renonçant
ce sont des miniatures
ce pays qui ne venait pas
ce sont des miniatures
ce pays qui ne venait pas
ces koans obliques
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